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VENISE 2025

Le volet Orizzonti de la Mostra de Venise va accueillir des retours enthousiasmants et des premiers films prometteurs

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- Teona Strugar Mitevska et Laura Samani participeront à la compétition ; Stephan Komandarev, Maryam Touzani et Daniele Vicari ont été invités dans la section Venice Spotlight, ancienne section Orizzonti Extra

Le volet Orizzonti de la Mostra de Venise va accueillir des retours enthousiasmants et des premiers films prometteurs
Mother de Teona Strugar Mitevska

Le directeur artistique de la Mostra de Venise, Alberto Barbera, a annoncé les titres qui concourront dans la section Orizzonti de la 82e édition de l'événement (27 août-6 septembre, lire la news sur les titres retenus en compétition et hors compétition), qui sont au nombre de 19. L'ouverture a été confiée à Mother de Teona Strugar Mitevska (déjà sélectionnée dans la même section avec son film précédent, L’Homme le plus heureux du monde [+lire aussi :
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), un portrait atypique de Mère Teresa de Calcutta (interprétée par Noomi Rapace) qui est le fruit d'un travail de plus de quinze ans pour chercher la vérité de ce personnage qui n'était pas dénué de contradictions.

Deux films italiens sont en lice dans la section Orizzonti : Il rapimento di Arabella, le deuxième long-métrage de Carolina Cavalli (que tout le monde attend avec impatience après Amanda [+lire aussi :
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, sélectionné à Orizzonti Extra en 2022), de nouveau interprété par Benedetta Porcaroli, et Un anno di scuola de Laura Samani, un deuxième film qui suscite lui aussi beaucoup de curiosité après le succès de Piccolo corpo [+lire aussi :
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(dévoilé à la Semaine de la Critique de Cannes, David de Donatello du/de la meilleur(e) réalisateur/trice à son premier film en 2022), et qui est une transposition à notre époque du roman de Giani Stuparich.

Strange River est le premier long-métrage du Catalan Jaume Claret Muxart, un récit d'apprentissage dont le héros est un adolescent en vacances avec sa famille sur les rives allemandes du Danube qui se découvre lui-même ainsi que sa sexualité. Un autre premier film est au programme : le titre français Grand ciel d'Akihiro Hata, réalisateur d'origine japonaise qui propose ici, selon Barbera, "un drôle de mélange entre des éléments relevant de la dénonciation sociale et des renvois au cinéma de science-fiction".

C'est aussi à la SF que se rattache Rose of Nevada, de l'auteur anglais Mark Jenkin (Bait [+lire aussi :
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, Enys Men [+lire aussi :
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), ancré dans le contexte réaliste d'un petit village de pêcheurs de Cornouailles et interprété par George MacKay et Callum Turner. Mihai Mincan, déjà remarqué dans la section Orizzonti avec To the North [+lire aussi :
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, y reviendra présenter son deuxième long, Milk Teeth, qui se passe peu avant la chute du régime Ceaușescu et reconstitue le climat d'oppression de l'époque en partant de la disparition d'une fillette. Father, le troisième long-métrage de Teresa Nvotová (primée à Locarno en 2022 avec Nightsiren [+lire aussi :
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), a été annoncé par Barbera comme “une histoire dramatique avec une dérive narrative inattendue".

Le Mexicain David Pablos fera son retour dans la section (où il a concouru en 2013 avec son premier film, La vida después) avec son quatrième long-métrage En el camino, qui raconte une histoire d'amour originale dans un milieu de camionneurs et de trafiquants de drogue dans la zone la plus violente du pays latino-américain. Ce sera aussi un retour pour l’Argentin Gastón Solnicki avec The Souffleur, un film entre fiction et documentaire où Willem Dafoe joue le directeur d'un hôtel historique qui se bat pour empêcher sa fermeture par ses nouveaux propriétaires. Divine Comedy de l'Iranien Ali Asgari (déjà à Orizzonti en 2017 avec Disappearance) est une comédie "très plaisante" (selon Alberto Barbera) qui réfléchit sur ce que signifie être un artiste en Iran aujourd'hui, entre censure, bureaucratie et harcèlements divers et variés.

Hiedra, troisième film de l'Équatorienne Ana Cristina Barragán (Alba [+lire aussi :
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), raconte l'histoire d'une mère en quête du fils qu'elle a abandonné tout de suite après sa naissance. Lost Land, troisième film également pour le réalisateur japonais Akio Fujimoto (Along the Sea), suit les péripéties de deux enfants appartenant à la minorité Rohingya qui se trouvent contraints de fuir avec leur famille en Birmanie – un film qui "commence presque comme un documentaire, mais qui acquiert une dimension évoquant la fable". Enfin, Funeral Casino Blues, de Roderick Warich (coscénariste de The Universal Theory [+lire aussi :
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), est un mélo sentimental doublé d'un film socialement engagé situé à Bangkok qui rend hommage aux films de fantômes.

Les huit films retenus pour le volet Venice Spotlight (anciennement nommé Orizzonti Extra), dont le gagnant sera choisi par le public, comprennent Made in EU du Bulgare Stephan Komandarev (Globe de Cristal à Karlovy Vary avec son film précédent, Blaga’s Lessons [+lire aussi :
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), qui s'inspire de faits réels et se déploie sur fond de pandémie de Covid dans une petite ville minière, ainsi que Calle Málaga de Maryam Touzani (Adam [+lire aussi :
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, Le Bleu du caftan [+lire aussi :
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), une comédie où Carmen Maura joue une femme vivant dans le quartier espagnol de Tanger qui se fait expulser de son appartemement par sa fille. On peut aussi citer À bras-le-corps, un premier long-métrage par la Suisse Marie-Elsa Sgualdo où une fille de quinze ans, pendant la Seconde Guerre mondiale, découvre qu'elle est tombée enceinte suite à un viol. ll faut aussi signaler le road movie à travers l'Arabie saoudite Hiram, de Shahad Ameen, et la comédie Un cabo suelto de Daniel Hendler, dont le héros est un policier uruguayen qui fuit son pays. Enfin, Daniele Vicari (Diaz [+lire aussi :
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) va présenter Ammazzare stanca, inspiré de la véritable histoire d'Antonio Zagari, fils d'un parrain de la 'ndrangheta qui décide de se rebeller.

Les titres sélectionnés:

Orizzonti

Longs métrages

Mother - Teona Strugar Mitevska (film d'ouverture)
Divine Comedy - Ali Asgari
Hiedra - Ana Cristina Barragán
Il rapimento di Arabella - Carolina Cavalli
Strange River - Jaume Claret Muxart
Lost Land - Akio Fujimoto
Grand ciel - Akihiro Hata
Rose of Nevada - Mark Jenkin
Late Fame - Kent Jones
Milk Teeth - Mihai Mincan
Pin de fartie - Alejo Moguillansky
Father - Tereza Nvotová
En el camino - David Pablos
Songs of Forgotten Trees - Anuparna Roy
Un anno di scuola - Laura Samani
The Souffleur - Gastón Solnicki
Barrio triste - Stillz
Human Resource - Nawapol Thamrongrattanarit
Funeral Casino Blues - Roderick Warich

Courts métrages - Compétition

Norheimsund - Ana Alpizar (Cuba/États-Unis)
Merrimundi - Niles Atallah (Chili)
La Ligne De Vie (The Lifeline) - Hugo Becker (France)
Je Crois Entendre Encore (I Hear It Still) - Constance Bonnot (France)
Kushta Mayn, La Mia Costantinopoli (Kushta Mayn, My Constantinople) - Nicolò Folin (Italie)
Praying Mantis - Joe Hsieh, Yonfan (Taiwan/Hong Kong)
A Soil A Culture A River A People - Viv Li (Allemagne/Belgique/Chine)
The Origin of The World - Jazmin Lopez (Argentine)
The Curfew - Shehrezad Maher (États-Unis)
Lion Rock - Nick Mayow, Prisca Bouchet (Nouvelle Zélande)
Saint Simeon - Olubunmi Ogunsola (Nigéria)
Without Kelly - Lovisa Sirén (Suède)
Coyotes - Said Zagha (Palestine/France/Jordanie/Royaume-Uni)
Unavailable - Kyrylo Zemlyanyi (Ukraine/France/Belgique/Bulgarie/Pays-Bas)

Courts métrages - Hors compétition

Rukeli - Alessandro Rak (Italie/Suède)

Venice Spotlight

Hijra - Shahad Ameen
Un cabo suelto - Daniel Hendler
Made in EU - Stephan Komandarev
Motor City - Potsy Ponciroli
La hija de la española - Mariana Rondón, Marité Ugas
À bras-le-corps - Marie-Elsa Sgualdo
Calle Málaga - Maryam Touzani
Ammazzare stanca - Daniele Vicari

(Traduit de l'italien)

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