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TÉLÉVISION France

Offrir un autre service public

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- «La culture est offerte à l’heure où les français dorment». Conclusions et propositions du rapport Clément sur la télévision

Relance du débat sur le rôle de la télévision publique avec la publication mardi 10 décembre du rapport de la philosophe Catherine Clément sur la culture et l’audiovisuel public.
Commandé le 7 juin 2002 par le ministre de la Culture et de la Communication Jean-Jacques Aillagon, le rapport Clément a analysé et évalué l’offre culturelle actuelle de la télévision publique, sa qualité et sa position dans les grilles. Principale conclusion : « la culture est offerte aux Français aux heures où, majoritairement, ils dorment ». Catherine Clément propose donc un réaménagement des horaires en avançant la deuxième partie de soirée à 22h30 - 23h, afin de permettre à un plus large public d’accéder aux émissions culturelles.
Par ailleurs, le rapport a préconisé plusieurs changements : programmation d’évènements culturels en prime-time, obligation pour les journaux télévisés de traiter systématiquement un sujet culturel, visibilité plus forte des documentaires, mise en place d’un conseil consultatif des programmes composé de téléspectateurs, création d’un poste de directeur des arts et de la culture à France Télévisions et hausse du budget de la télévision publique française jugé insuffisant. Surtout, la philosophe a recommandé une mesure symbolique forte : l'inscription du service public de la télévision dans la Constitution. Une idée qui n’a pas recueilli les faveurs de Jean-Jacques Aillagon qui a jugé que ce serait «un peu l’arme atomique» et préfère «qu'on étudie tous les moyens de parvenir aux mêmes conclusions sans recourir à une procédure aussi exceptionnelle». Le ministre a également précisé qu’il communiquerait fin janvier avec le PDG de France Télévisions, Marc Tessier, ses orientations sur la place de la culture dans la télévision publique, en particulier pour France 2 et France 3.

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