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DISTRIBUTION Espagne

2011 : une année de cinéma espagnol sous le signe de la comédie et du thriller (2)

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Les deux grands héros du cinéma espagnol en 2011 seront la comédie (lire l'info) et le thriller. Le second surtout règnera en maître, avec des très grosses productions en anglais et des films de voyous à la Guy Ritchie.

Il faut d'abord citer les deux productions les plus ambitieuses que la société Apaches Entertainment aient jamais développées, Intrusos de Juan Carlos Fresnadillo (lire l'info) et Lo imposible de J. A. Bayona (lire l'info), qui illustrent parfaitement le profil de cette nouvelle société : ils ont nécessité de gros moyens et ils ont été tournés en anglais en vue d'intéresser aussi le marché international (comme en témoigne jusqu'au choix des actaurs, en particulier Clive Owen dans le premier et Ewan McGregor et Naomi Watts dans le second).

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Deux grands noms du cinéma d'horreur ibérique, Paco Plaza et Jaume Balagueró, auxquels on doit les [REC], présenteront des nouveaux films qu'ils ont réalisés séparément. Plaza pourquit leur saga avec [REC] Génesis, dont l'action précède celle des autres volets, et son comparse présente l'inquiétant Mientras duermes, un film nettement plus psychologique et subtil interprété par Luis Tosar et Marta Etura (lire l'info).

La nouvelle année va aussi marquer le retour de Rodrigo Cortés. Après l'énorme succès auprès de la critique comme du public de Buried [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Rodrigo Cortés
fiche film
]
, il va lancer un autre film en anglais, Red Lights, avec les stars Robert De Niro et Sigourney Weaver.

Trois jeunes réalisateurs vont proposer des films très intéressants dans des registres très différents : Eduardo Chapero-Jackson porte sur les écrans Verbo, une production d'Apaches qui se rapproche de la SF pour adolescents et bénéficie du charisme de l'acteur Miguel Ángel Silvestre (lire l'info) ; Paco Cabezas présente l'irrévérent Carne de neón, une production de Morena Films interprétée par le roi Midas du cinéma espagnol, Mario Casas (Tres metros sobre el cielo [+lire aussi :
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) ; enfin, Miguel Ángel Vivas nous livre l'angoissant et étouffant Secuestrados, produit par Vaca Films (lire l'info).

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(Traduit de l'espagnol)

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