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FRÉQUENTATION Italie

Le cinéma européen progresse et le cinéma italien s'offre une part de marché record

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Les chiffres définitifs de Cinetel sur l'année 2011, présentés ce matin par la direction de l'ANICA (Association nationale des industries du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia), ont confirmé les prévisions publiées en fin d'année : en 2011, le marché du cinéma a fléchi par rapport à 2010, avec des recettes (661 548 824 euros) diminuées de 10,03% et des entrées (101 323 854) moindres de 7,92%. Cette baisse correspond avec la baisse générale de la consommation, à laquelle s'ajoutent les performances décevantes des comédies de Noël qui comptent tellement pour le cinéma italien (la baisse des entrées pendant la période des vacances a été de 14,23%).

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Les éléments positifs des prévisions se sont toutefois également confirmés : la part de marché du cinéma italien a atteint l'incroyable chiffre de 35,55% (37,51 % si on compte les coproductions). "Le cinéma italien est une composante importante de la dynamique du marché : si l'offre est bonne au niveau des films italiens, les recettes progressent ; si l'offre disparaît, comme c'est le cas pendant la longue période des vacances d'été, qui chez nous dure d'avril à octobre, les recettes baissent significativement", a commenté Riccardo Tozzi, président de l'ANICA.

La plus forte inflexion de l'année est celle du cinéma américain, qui est passé de 60,15% de part de marché en 2010 à 48,46% des recettes réalisées au total en 2011. Le cinéma européen s'est quant à lui hissé de 9,74 à 13,83%. En comptant le cinéma italien et les coproductions, la part de marché du cinéma européen a atteint 49,37% et donc dépassé celle des États-Unis. Le film le plus populaire de l'année a été Che bella giornata [+lire aussi :
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(photo) avec 43 474 380 euros de recettes (distr. Medusa), devant Harry Potter et les reliques de la mort, partie 2 [+lire aussi :
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avec 22 255 388 euros (distr. Warner).

Les recettes anti-crise ? Giampaolo Letta, le directeur de Medusa, a lancé un appel à abaisser les coûts, "des frais de production à la compensation des artistes en les modulant en fonction du succès du film". Pour Pietro Valsecchi, directeur de Taodue, "le meilleur remède est de faire en sorte que nos films soient très peu onéreux. Le coût d'un film et de son lancement sont deux choses qui, mises ensemble, pèsent sur notre cinéma. Un film ne peut pas coûter plus de 5 à 6 millions".

Cliquer ici pour télécharger les chiffres Cinetel au format pdf.

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(Traduit de l'italien)

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