email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

VENISE 2012 Semaine internationale de la critique

Welcome Home : un témoignage d'amour et de haine pour Bruxelles

par 

- Ces trois courts métrages de Tom Heene réunis en un long métrage manque de lignes de force, mais bénéficient de superbes interprétations

Le premier long métrage de Tom Heene, Welcome Home [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, au programme de la Semaine internationale de la critique de Venise, ne fait pas trop d'efforts pour masquer ses origines : trois courts métrages sur un personnage féminin puissant, Lila (Manah Depauw), dont Heene a fait un seul long métrage de 73 minutes. Le résultat manque de cohérence et peine à prendre une direction convaincante en dépit des performances énergiques de ses acteurs.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Difficile de décrire Welcome Home en peu de mots : hymne à Bruxelles ? Histoire d'une femme qui se bat pour son indépendance ? Acte d'accusation à l'encontre des eurocrates jeunes et sans coeur ? Commentaire sur les dangers de l'intégration européenne ? Welcome Home est tout cela à la fois, mais aurait mieux fonctionné sous sa forme originelle, comme série de courts métrages.

On voit d'abord Lila rencontrer Bilal (Nader Farman), un Iranien en visite à Bruxelles après quatre décennies. Pour ce dernier, l'architecte de la capitale européenne mériterait "qu'on le fouette, comme en Iran" – un commentaire clairement dirigé à l'expansion continue de la ville belge. Bilal est de retour pour retrouver des amis qu'il n'a pas vus depuis son départ, mais il n'y parvient pas. Se sont-ils perdus dans le labyrinthe bruxellois, où la bureaucratie et l'indifférence contaminent tout ?

Dans le deuxième court métrage, Lila retrouve Benji (Kurt Vandendriessche), le petit ami qu'elle a quitté trois mois plus tôt pour se redécouvrir. Ce chapitre, qui est le plus intense de Welcome Home, est aussi le moins convaincant, avec ses dialogues naïfs et ses réactions improbables. Heene remplace ici l'émotion par des scènes de sexe plus ou moins crues et s'engage dans une mauvaise voie, pour un final qui exprime de nouveau une évidence pour critiquer l'artificialité de la capitale européenne et laisse le spectateur perplexe.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy