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BOX OFFICE Bulgarie

Les recettes des films bulgares ont chuté de 85,6 % en 2013

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- L'année dernière, la production nationale qui le mieux marché est The color of the Chameleon, avec 11 210 entrées

Les recettes des films bulgares ont chuté de 85,6 % en 2013
The most successful local production of 2013 was The Color of the Chameleon

Les productions ayant été moins nombreuses à l'affiche en 2013, le box-office national a enregistré une chute considérable en termes de recettes et d’entrées : elles ont perdu respectivement 85,6 % et 83,3 %.

The Color of the Chameleon [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Emil Christov
fiche film
]
, d’Emil Christov, est le film bulgare qui s'en est le mieux tiré, avec 11 210 entrées. Suivent Roseville (6491 entrées), Faith, Love and Whisky (6373), July (6273) et Stoichkov (4722). Au total, le Centre national de la cinématographie bulgare a enregistré 41 133 entrées et 119 541 € de recettes pour le cinéma local, contre 245 250 spectateurs et 829 500 € de recettes en 2012, année où trois films bulgares ont dépassé la barre des 40 000 spectateurs (The Foreigner, Rapid Reaction Corps et Pistol, Briefcase and Three Stinking Barrels).

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La part de marché nationale des films bulgares est passée de 4,76 % en 2012 à seulement 0,6 % en 2013.

D’après Marin Martschewski, DG du Centre national de la cinématographie bulgare, cette chute s’explique par le fait qu’en 2013, 16 films bulgares seulement sont sortis dans les salles, contre 26 l'année précédente. Cette diminution de la production a été causée par l’annulation de deux sessions de distribution d'aides (en 2010 et en 2011). Martschewski a également mentionné le nombre élevé de films d’auteurs lancés en 2013 et le manque de productions indépendantes à succès. Il faut aussi souligner que la moitié des productions nationales sorties l'année dernière étaient des documentaires.

Martschewski estime que la faible part de marché du cinéma bulgare en 2013 doit aussi au fait que 50 % des Bulgares n’ont pas accès aux cinémas et que les principaux cinémas répugnent à projeter des films nationaux, privilégiant les titres hollywoodiens, bien plus rentables (la part de marché du cinéma américain est ainsi passée de 81,48 % en 2012 à 85,19 % l'année dernière).

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(Traduit de l'anglais)

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