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FESTIVALS France

Développement durable et cinéma

par 

- La troisième édition des Deauville Green Awards a présenté des productions ayant pour thème l’écologie

Développement durable et cinéma
(de gauche à droite) les directeurs du festival François Morgant, Georges Pessis et Jean-Charles Pentecouteau

L’énergie renouvelable, l’agriculture durable, les technologies innovantes, la mobilité climatiquement neutre et les modèles d’éco-entreprise sont au centre des 250 documentaires, productions télévisées et autres projets qui ont été présentés pendant la troisième édition des Deauville Green Awards. Pendant trois jours, des réalisateurs, producteurs, représentants d’initiatives écologiques, sociétés et financiers se sont rencontrés dans la station balnéaire française pour discuter des démarches et des concepts liés au développement durable. 

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“Ces discussions sont très importantes car elles ouvrent des portes”, a déclaré le directeur du festival Georges Pessis, en charge de la sélection des films et du jury, ainsi que de l’organisation des tables rondes. Ces films sur l’écologie et le développement durable ont été projetés dans trois salles du cinéma Le Morny Multiplex, répartis en quatorze catégories différentes. L’éco-festival fondé par Georges Pessis, Jean-Charles Pentecouteau et François Morgant, en association avec l’organisme Un Ecran pour la Planète, a eu de très bons retours. En comparaison avec l’année dernière, le nombre de contributions a augmenté de 30%.

L’écologie et le développement durable sont également des sujets importants en matière de production, comme le fait remarquer Christiane Scholz, directrice de la Commission du Film du Fonds Hamburg-Schleswig-Holstein. En Allemagne, la Green Shooting Card (pass d’éco-tournage) pour la production durable a été attribuée à 25 films et productions télévisées. En vantant les mérites d’un guide des pratiques à suivre, de spots publicitaires et de séminaires sur le développement durable, Joanna Gallardo, de l’organisme français Ecoprod, essaie de convaincre les productions de films de diminuer leur empreinte carbone en prenant des mesures telles que travailler avec des entreprises locales pour la restauration, recycler et tirer parti de l’énergie solaire.

Selon les estimations de Michael Geidel, de Green Film Initiative (Potsdam), ce n’est qu’une question de temps avant que le développement durable ne fasse partie des obligations prévues par la législation sur le cinéma. “Il vaut mieux être préparés”, affirme Geidel, qui a présenté le film d’action en 3D Call Her Lotte d'Annekathrin Wetzel, qui s'inspire de la vie de Charlotte Knobloch, produit autant que possible de manière durable. “Chaque changement est un investissement, la seule solution est de s’y conformer. À long terme, on adoptera ces initiatives et on économisera de l’argent, c’est ce que tout le monde veut.”

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(Traduit de l'anglais)

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