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VENISE 2016 Italie

Les Italiens sur le Lido de Venise

par 

- Trois titres en compétition, cinq hors-compétition, deux dans la section Orizzonti et trois dans la nouvelle section Cinema nel Giardino parlent italien cette année

Les Italiens sur le Lido de Venise
Questi giorni de Giuseppe Piccioni

Avec presque autant de films que les États-Unis et plus que la France, et des longs-métrages, des courts, de la fiction et des documentaires dans toutes les sections, l’Italie est parmi les pays les mieux représentés cette année à la Mostra de Venise.

Trois titres transalpins concourront pour le Lion d’or dans la section Venise 73 : Questi giorni [+lire aussi :
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 de Giuseppe PiccioniPiuma [+lire aussi :
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 de Roan Johnson et Spira Mirabilis [+lire aussi :
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, de Massimo D’Anolfi et Martina Parenti. Le premier, produit par 11 Marzo FilmPublispei et Rai Cinema, raconte l’histoire d’une groupe de jeunes provinciales qui doivent imaginer leur futur et décident de toutes accompagner l’une d’entre elle à Belgrade, où l’attend une mystérieuse amie et une opportunité d’emploi improbable. Parmi les interprètes du film figurent Margherita Buy et Filippo TimiBim le lancera sur les écrans italiens le 15 septembre. Piuma, qui est le troisième long de Roan Johnson et une production de Sky Cinema et Palomar, est une comédie sur un couple de jeunes de dix-huit ans qui attendent leur premier enfant. Le film arrivera dans les salles transalpines le 20 octobre avec Lucky Red (ventes internationales : True Colours). Spira Mirabilis se présente de son côté comme un documentaire sur l’immortalité, une symphonie visuelle tournée dans différents lieux du monde qui a pour axe les quatre éléments : l’eau, l’air, la terre et le feu. Ce titre est une coproduction italo-suisse entre Montmorency Film et Lomotion avec Rai Cinema et SRF Schweizer Radio und Fernsehen/SRG SSR. Ses ventes internationales sont assurées par The Match Factory

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Hors-compétition, au-delà de la projection spéciale de la série The Young Pope de Paolo Sorrentino, le public pourra voir Tommaso [+lire aussi :
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 de Kim Rossi Stuart, une production de Palomar et Rai Cinema avec une forte composante autobiographique, puisque le film explore le rapport d’un jeune et bel acteur avec les femmes. Rossi Stuart y joue également, en compagnie de Cristiana Capotondi et Jasmine Trinca01 le lancera au niveau national le 8 septembre. Toujours hors-compétition, il faut citer le premier film en italien de l’Iranien Amir Naderi, coproduit avec les États-Unis et la France (Citrullo InternationalZivago Media, Cineric, Ciné-sud Promotion, Rai Cinema) : ce titre, Monte [+lire aussi :
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, interprété par Andrea Sartoretti et Claudia Potenza, raconte l’histoire d’un homme qui vit avec sa femme et son fils au pied d’une montagne qui masque comme un mur les rayons du soleil et leur impose une lutte quotidienne pour que de la lumière se pose sur leurs terres. Enfin, deux documentaires sont au programme hors-compétition : la coproduction italo-américaine Our War [+lire aussi :
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 de Bruno ChiaravallotiClaudio Giampaglia et Benedetta Argentieri, qui suit trois combattants volontaires respectivement américain, italien et suédois engagés dans la milice kurde en Syrie pour lutter contre le Daech, et Assalto al cielo [+lire aussi :
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 de Francesco Munzi qui, après Les Âmes noires [+lire aussi :
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interview : Francesco Munzi
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, revient à Venise avec un film composé de documents d’archives sur la période de luttes politiques extraparlementaires qui a animé l’Italie de 1967 à 1977, entre idéaux, violences et délits (une production Istituto Luce Cinecittà en collaboration avec Rai Cinema).

Deux productions italiennes ont été sélectionnées dans la section Orizzonti : Liberami [+lire aussi :
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 de Federica di Giacomo, produit par Mir Cinematografica et Rai Cinema avec Opera Films, et Il più grande sogno [+lire aussi :
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interview : Alessandro Borghi
interview : Michele Vannucci
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 de Michele Vannucci, produit par Kino Produzioni avec la contribution du Ministère de la Culture (lire l’article). Dans la nouvelle section Cinéma dans le jardin, le public pourra voir L’estate addosso [+lire aussi :
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 de Gabriele MuccinoRobinù [+lire aussi :
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 de Michele Santoro et Franca: Chaos and Creation [+lire aussi :
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 de Francesco Carrozzini. Orizzonti accueille aussi quatre courts-métrages locaux, et Venise classiques cinq documentaires.

Enfin, il faut rappeler que Le ultime cose [+lire aussi :
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, d’Irene Dionisio, une coproduction italo-suisso-française sur trois histoires de Mont de piété, coucourra à la Semaine de la critique internationale (lire l’article). Quant aux Venice Days (article), ils accueilleront, en compétition, Indivisibili [+lire aussi :
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interview : Edoardo de Angelis
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 d’Edoardo De AngelisLa ragazza del mondo [+lire aussi :
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 de Marco Danieli, et parmi les séances spéciales, Coffee [+lire aussi :
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 de Cristiano BortoneVangelo [+lire aussi :
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interview : Pippo Delbono
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 de Pippo DelbonoIl profumo del tempo delle favole de Mauro Caputo et You Never Had It - An Evening With Bukowski de Matteo Borgardt.

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(Traduit de l'italien)

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