FÊTE DU CINÉMA DE ROME New Cinema Network

Des prix pour le cinéma du futur

24/10/2007

À quelques jours de la cérémonie de remise des prix de la Fête du Cinéma de Rome, qui se tiendra le 27 octobre, NCN-New Cinema Network a d'ores et déjà annoncé ses vainqueurs dans le cadre d'une cérémonie présidée par la ministre de la Jeunesse et des Sports, Giovanna Melandri, et par le Président de la fondation "Cinema per Roma", Goffredo Bettini.

À été désigné meilleur projet européen Bonobo Jingo, du Polonais Slawomir Fabicki, qui a reçu un prix de 30 000 euros des mains des producteurs Rosanna Seregni (Léopard d'or avec Alla rivoluzione sulla due cavalli), Simon de Santiago et Cedomir Kolar (oscarisés pour Mare dentro [+lire aussi :
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fiche film] et No Man’s Land [+lire aussi :
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fiche film]). Dans la même catégorie, deux mentions spéciales ont été attribuées respectivement au film français Along the Main Road de Dominique Lienhard et au titre suisse (dont l'action se passe en Catalogne) Butano de Laurent Négre.

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Le Prix SIAE du meilleur projet italien est allé à Ritorno ad Haifa de Mohsen Melliti : le réalisateur tunisien mais italien d'adoption (comme le montre son premier film, Io, l’altro, produit et interprété par Raoul Bova) travaille sur un film historique dont l'action se situe en Palestine en 1948, au lendemain de la proclamation de l'État d'Israël.

Le jury, mené par Saverio Costanzo (In memoria di me [+lire aussi :
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fiche film]) et composé de jeunes réalisateurs italiens (Alessandro Celli, Antonio Tosi, Daniele Riccioni, Vito Palmieri, Josè Corvaglia, Leonardo D'Agostini et Sophie Chiarello) tous indiqués par les directeurs des grands festivals de courts métrages, a également désigné la meilleure première oeuvre. Cette reconnaissance ne s'adresse pas à un projet futur (comme c'est l'esprit pour les autres prix du NCN) mais à un film déjà réalisé, en l'espèce le film français Avril [+lire aussi :
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fiche film] de Gérald Hustache-Mathieu. Le jury a apprécié "la capacité du réalisateur de raconter une histoire d'une manière profondément cinématographique" et "la mise en scène qui gère très bien l'équilibre entre réalité et fiction et à laquelle les performances technico-artistiques s'intègrent savamment pour susciter chez le spectateur une intense empathie émotive".