22/02/2008

Des écoles, Andrea Jublin en a fréquentées beaucoup, à commencer par l'École du Stabile de Gênes, où il a reçu son diplôme d'acteur. C'est dans une école (un lycée de Rome, le même que celui de Scusa ma ti chiamo amore [+lire aussi :
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fiche film]) qu'il a tourné son dernier court métrage, Il supplente (litt. "le suppléant"), unique titre italien encore dans la course aux Oscars. Ce Turinois anonyme de 37 ans attend donc le verdict de l'Academy, mais il a d'ores et déjà réussi là où La sconosciuta [+lire aussi :
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fiche film] de Giuseppe Tornatore a fait chou blanc : faire partie des nominés et être invité au Théâtre Kodak de Los Angeles.

L'Oscar ne serait pas la première reconnaissance reçue par Il supplente : ce court métrage d'auteur (écrit, réalisé et interprété par Jublin et photographié par Daniele Massaccesi) produit par Sky Cinema et Frame by frame a déjà fait le tour du monde. En Italie, il a obtenu une mention spéciale pour son scénario aux Nastri d’Argento. Il a en outre été sélectionné à Sundance, remporté l'Aspen Shortsfest et le Prix Canal+ au Festival de Clermont-Ferrand. Ce succès est le signe que cette comédie surréaliste sur un drôle d'enseignant confronté à ses nouveaux étudiants a fait mouche.

Pour le directeur de Sky Cinema, Nils Hartmann, le succès international du film récompense "notre volonté de miser sur les nouveaux talents italiens et, dans ce cas, sur l'originalité d'un jeune auteur", une originalité reconnue par un compatriote travaillant à Hollywood, Gabriele Muccino. Le réalisateur de The Pursuit of Happyness a annoncé son désir de produire le premier long métrage d'Andrea Jublin – l'histoire d'un homme qui à quarante ans, se rend compte qu'il a tout loupé et veut recommencer à zéro en faisant une fête avec pour musiciens les Rolling Stones eux-mêmes. Convaincre Mick Jagger de participer ne sera pas facile, mais un Oscar pourrait aider.

(Traduit de l'italien)