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BERLINALE 2023 EFM

Wild Bunch International à plein régime vers Berlin

par 

- Line-up XXL avec Le Grand Chariot et Suzume en compétition, Ken Loach, Maïwenn, Hirokazu Kore-Eda, Valérie Donzelli, Gabriel Abrantes en post-production, Ladj Ly en production, et plus encore…

Wild Bunch International à plein régime vers Berlin
Le Grand Chariot de Philippe Garrel

Elle n’a pas encore son nouveau nom (car la société française de ventes internationales dirigée par Vincent Maraval et Brahim Chioua a définitivement pris son indépendance vis à vis de son ancienne maison mère), mais Wild Bunch International (dont CAA détient 20%) poursuivra son parcours avec la même explosive vigueur à l’European Film Market de la 73e Berlinale (du 16 au 26 février).

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Au line-up brillent deux prétendants à l’Ours d’or : le film d’animation japonais Suzume de Makoto Shinkai et Le Grand Chariot [+lire aussi :
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du Français Philippe Garrel. Avec son 28e long métrage, ce dernier retrouvera la compétition berlinoise pour la seconde fois après Le sel des larmes [+lire aussi :
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interview : Souheila Yacoub
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en 2020. Son nouvel opus, tourné en couleurs, réunit au casting ses trois enfants Louis Garrel, Esther Garrel et Lena Garrel, épaulés par Damien Mongin et Francine Bergé. Écrit par le réalisateur avec le regretté Jean-Claude Carrière, Arlette Langmann et Caroline Deruas Peano, le scénario plonge au cœur d'une famille de marionnettistes : les frères et sœurs Louis, Martha et Lena ; leur père, qui dirige la troupe ; et la grand-mère, qui fabrique les poupées. Ensemble, ils forment une compagnie et montent des spectacles de marionnettes. Un jour, à la suite d'une représentation, le père meurt d'une attaque cérébrale, laissant ses enfants seuls… La production a été assurée par Rectangle Productions avec en coproduction Arte France Cinéma, Tournon Films, ainsi que les Suisses de Close Up Films et de la RTS.

Au line-up figure un autre titre en vitrine à la Berlinale : Heroico [+lire aussi :
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du Mexicain David Zonana qui sera projeté au Panorama après avoir fait sa première mondiale dans la Compétition World Cinema Dramatic du Festival de Sundance.

Parmi les titres en post-production se distinguent trois films d’habitués cannois : Monster du Japonais Hirokazu Kore-Eda (ventes partagées avec Gaga), The Old Oak [+lire aussi :
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de l’Anglais Ken Loach et Jeanne Du Barry [+lire aussi :
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de la Française Maïwenn.

Fidèle à sa ligne éditoriale mariant talents très confirmés et jeunes en pleine ascension, WBI prévendra aussi Salem [+lire aussi :
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de Jean-Bernard Marlin, révélé avec Shéhérazade [+lire aussi :
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(Semaine de la Critique cannoise 2018 et trois César 2019 dont celui du meilleur premier film). Le scénario écrit par le réalisateur est centré sur Djibril, 14 ans, membre du gang des Sauterelles et qui mène une existence dangereuse dans un bidonville de Marseille, avec sa petite amie Camilla, enceinte et membre du gang rival des Criquets. Lorsque Djibril est manipulé dans le meurtre de Mahad, un jeune Criquet, la guerre éclate. Djibril est hanté par la malédiction lancée par Mahad alors qu'il était mourant, et il commence à communiquer avec le monde des esprits. Convaincu que l'apocalypse mondiale est imminente, il se lance dans un plan fou pour fuir avec Camilla et leur enfant à naître (la seule personne capable de les sauver tous de la malédiction de Mahad). Mais la loi le rattrape. Aujourd'hui, après 12 ans de prison et une unité psychiatrique sécurisée, Djibril est prêt à tout pour retrouver sa fille et la convaincre de réaliser sa prophétie… Produit par Bruno Nahon pour Unité, Salem (qui est en post-production) a été coproduit (en délégué) par Vatos Locos Productions et par France 2 Cinéma. Préacheté par Netflix et France Télévisions, le long métrage a aussi bénéficié du soutien de l’avance sur recettes et de l’aide CVS du CNC, de la région PACA et des Soficas Cofinova, Sofitvciné et La Banque Postale Image. Sa distribution en France sera assurée par Ad Vitam.

Démarrage des préventes également pour le thriller psychologique en langue anglaise Amelia’s Children du Portugais Gabriel Abrantes (Diamantino [+lire aussi :
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interview : Gabriel Abrantes, Daniel S…
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, Grand Prix de Semaine de la Critique cannoise 2018). Produit par Artificial Humors, le film en post-production voit la recherche d'Edward sur sa famille biologique le conduire, avec sa petite amie, dans une magnifique villa dans les montagnes du nord du Portugal. Il est tout excité à l'idée de rencontrer sa mère et son frère jumeau qu'il a perdus depuis longtemps. Il va enfin découvrir qui il est et d'où il vient. Mais rien n'est ce qu'il semble être, et Edward va bientôt apprendre qu'il est lié à eux par un monstrueux secret…

Le très copieux rayon post-production inclut aussi L’Amour et les forêts [+lire aussi :
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interview : Valérie Donzelli
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 de Valérie Donzelli, Le Jeune Imam [+lire aussi :
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de Kim Chapiron, le documentaire Le sang et la boue (Of Mud And Blood) de Jean-Gabriel Leynaud sur l’extraction du coltan en RDC, et les premiers longs Vincent doit mourir [+lire aussi :
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interview : Stéphan Castang
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 de Stéphan Castang, Some Rain Must Fall [+lire aussi :
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du Chinois Qiu Yang et The Teacher [+lire aussi :
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de la Britannico-palestinienne Farah Nabulsi.

Le tout sans oublier en production Les Indésirables [+lire aussi :
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interview : Ladj Ly et Giordano Gederl…
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 de Ladj Ly, interprété par Anta Diaw, Alexis Manenti, Jeanne Balibar, Steve Tientcheu et Aristote Luyindula. Écrit par le réalisateur et Giordano Gederlini, le scénario est centré sur Pierre, un jeune médecin idéaliste. Après le décès soudain du maire de la ville, il est nommé pour le remplacer. Il entend poursuivre la politique de son prédécesseur, qui rêvait de réhabiliter ce quartier populaire. Mais Haby, une jeune Française d'origine malienne qui vit dans l'une des tours délabrées, refuse de voir sa famille chassée du quartier où elle a grandi… Un long métrage produit par SRAB Films.

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