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PRODUCTION / FINANCEMENT Belgique / France

Ça tourne pour Discordia de Matthieu Reynaert avec Sophie Breyer

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- Début de tournage pour le premier long métrage du cinéaste belge, produit par Dragons Films et coproduit en France par Same Player

Ça tourne pour Discordia de Matthieu Reynaert avec Sophie Breyer
L'actrice Sophie Breyer (© Aurore Engelen/Cinevox)

C’est ce lundi 5 juin que commence le tournage de Discordia, premier long métrage du cinéaste belge Matthieu Reynaert, dont on a pu voir notamment le court métrage Hey Joe, également co-scénariste de A perdre la raison [+lire aussi :
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de Joachim Lafosse, ou Les Survivants [+lire aussi :
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de Luc Jabon.

L’histoire ? Un bûcheron entre deux âges vit en ermite dans des bois maudits. Il y a quinze ans, une tribu mystérieuse lui a volé sa fille. Il a parcouru le vaste monde à sa recherche, en vain. Revenu à son point de départ, c’est elle qui le trouve. Mais elle a été suivie... Une forêt obscure, un bûcheron veuf, une jeune femme mystérieuse et solitaire. Une promesse intrigante et surprenante, qui évoque un univers fantastique et atemporel, de l’ordre du conte ou de la légende. On pense aux récits d’heroïc fantasy bien sûr, l’auteur lui imagine une histoire de fantasy intimiste, un huis-clos en extérieur. Un film de genre, donc, format encore rare dans le cinéma belge francophone, resserré autour de quelques figures fortes, et d’un lieu qui invite à la fantasmagorie.

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Dans le rôle de l’intrépide héroïne, on retrouve la jeune comédienne belge Sophie Breyer, révélée au grand public dans les séries La Trêve, Laetitia ou Baraki, qui brillait récemment dans La Ruche [+lire aussi :
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de Christophe Hermans qui lui a valu le Rising Star Award au Festival de Rome, et le Magritte du Meilleur espoir féminin en février dernier. On retrouvera à ses côtés Thierry Hellin et Soufian El Boubsi.

Discordia est produit par Stéphane Lhoest pour Dragons Films, à qui l’on doit notamment Un monde [+lire aussi :
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, le très réussi premier long métrage de Laura Wandel, sélectionné au Certain Regard à Cannes. Le film a reçu en plus du soutien du Centre du Cinéma et de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles, et celui de Be TV, RTL et du Tax Shelter. Il est coproduit en France par Same Player. Le tournage a lieu en Belgique jusqu’au 27 juin.

Discordia a été soutenu dans le cadre des aides aux productions légères initiées par la FWB avec le double objectif de faciliter le passage au premier long métrage pour les auteurs et les autrices, et d’encourager les prises de risque narratives et esthétiques, en accueillant avec curiosité et bienveillance les films de genre. Depuis son lancement, cette ligne de soutien a bénéficié à des films aussi différents que Une vie démente [+lire aussi :
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d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, comédie atypique autour de l’impact des maladies neuro-dégénératives sur les famille, primée dans de nombreux festivals, et lauréate de 7 Magritte du Cinéma; Fils de Plouc [+lire aussi :
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de Lenny et Harpo Guit, comédie trash et potache sélectionnée à Sundance: Aya [+lire aussi :
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de Simon Coulibaly Gillard, portrait intimiste d’une jeune ivoirienne tiraillée entre tradition et modernité, nourri d’une approche documentaire; Il pleut dans la maison [+lire aussi :
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de Paloma Sermon-Daï, sélectionné cette année à la Semaine de la Critique, où le film a reçu le Prix du Jury; ou encore Les enfants perdus [+lire aussi :
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de Michèle Jacob, dont on vient d’apprendre la sélection à Karlovy Vary.

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