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VENISE 2023 Orizzonti / Orizzonti Extra

Des débuts prometteurs et des histoires d’adolescence perdue agrémenteront la section Orrizzonti

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- La section de la Mostra dédiée aux nouveaux talents présentera 18 films en compétition et 9 dans la section Orizzonti Extra

Des débuts prometteurs et des histoires d’adolescence perdue agrémenteront la section Orrizzonti
Paradise is Burning de Mika Gustafson

Dix-huit titres en compétition plus neuf sélectionnés dans le volet Extra composent le programme de la section Orizzonti de la 80e Mostra de Venise, qui se tiendra sur le Lido du 30 août au 9 septembre. Cette section, dédiée à la découverte de nouveaux talents, avec un accent particulier sur les cinématographies moins connues, propose de nouveau cette année des films du monde entier et un joli nombre de premiers films intéressants.

Paradise is Burning [+lire aussi :
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interview : Mika Gustafson
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de Mika Gustavson est, selon le directeur de la Mostra Alberto Barbera (qui a présenté aujourd’hui la sélection officielle en direct en streaming), un beau premier film au féminin centré sur trois jeunes sœurs qui risquent d’être séparées à cause d’une mère absente. Un thème récurrent cette année est l’adolescence, comme dans City of Wind [+lire aussi :
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de Lkhagvadulam Purev-Ochir, qui explore avec un regard personnel les rêves, le désir et la sexualité de deux adolescents mongols, entre modernité et tradition. Yurt [+lire aussi :
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interview : Nehir Tuna
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de Nehir Tuna est un autre premier film qui, selon Barbera, rappelle le premier Marco Bellocchio, Les Poings dans les poches : on y voit un ado de la haute bourgeoisie qui se retrouve envoyé dans un collège islamique dans la deuxième moitié des années 1990. Un récit où s'entremêlent intégrisme religieux, pulsions homosexuelles et tensions politiques.

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A cielo abierto [+lire aussi :
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de Mariana et Santiago Arriaga, les enfants du réalisateur Guillermo (qui a écrit ce scénario il y a de nombreuses années) s'annonce comme un road movie autour de trois jeunes qui veulent se venger d’un camionneur qui a tué leur père dans un accident de la route. Dans Dans le vide [+lire aussi :
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interview : Mohamed Ben Attia
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, le troisième long-métrage de Mohamed Ben Attia,  un père sorti de prison depuis peu veut dévoiler à son fils l’étrange pouvoirs dont il est doté. Le programme comprend d'autres coproductions européennes, comme Housekeeping for Beginners [+lire aussi :
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interview : Goran Stolevski, Alina Ser…
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de Goran Stolevski, développé dans le cadre de Biennale College Cinema, qui s’interroge sur ce que signifie former une famille et être gay dans les Balkans aujourd’hui, Hesitation Wound [+lire aussi :
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interview : Selman Nacar
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de Selman Nacar, sur une avocate confrontée à un dilemme éthico-professionnelle, Sans coeur [+lire aussi :
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de Nara Normande et Tião, tiré d'un court-métrage réalisé par eux qui a été primé à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes en 2014, ou encore Explanation for Everything [+lire aussi :
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interview : Gábor Reisz
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de Gábor Reisz ("un film qu’on me reproche de n’avoir pas mis en compétition internationale", révèle Barbera), qui brosse un tableau inquiétant de la situation politique et morale de la Hongrie d’aujourd’hui.

L'Italie sera représentée par El paraiso [+lire aussi :
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interview : Enrico Maria Artale
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d'Enrico Maria Artale, avec Edoardo Pesce, portrait d’un quarantenaire qui a un rapport symbiotique avec sa mère, jusqu’à ce qu'entre en scène une jeune Colombienne, Invelle [+lire aussi :
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de Simone Massi (coproduit avec la Suisse), qui est le premier long-métrage d’animation de cet auteur connu pour avoir réalisé de nombreux sigles pour la Mostra ces dernières années et constitue une sorte d’histoire de l’Italie vu d’en bas, à travers une famille de paysans des années 1920 à nos jours, Una sterminata domenica [+lire aussi :
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interview : Alain Parroni
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d'Alain Parroni (coproduit avec la l’Allemagne et l’Irlande), une œuvre avant laquelle, selon Barbera, on va beaucoup discuter, et qui abandonne les modèles narratifs traditionnels pour raconter une histoire de nihilisme et de rebellion dans l’extrême périphérie romaine. Enfin, dans Orizzonti Extra, on pourra découvrir le premier travail derrière la caméra de la comédienne Micaela Ramazzotti, Felicità [+lire aussi :
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, sur une jeune femme qui aspire à une carrière de maquilleuse de cinéma, mais qui est obligée de régler ses problèmes avec sa famille dysfonctionnelle.

Il faut signaler aussi le film de genre franco-belge En attendant la nuit [+lire aussi :
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interview : Céline Rouzet
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de Céline Rouzet, où la métaphore des vampires sert à exprimer le malaise adolescents et enfin, parmi les autres films du volet Orizzonti Extra, Notre monde [+lire aussi :
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de Luàna Barjami, produit par le duo Toledano-Nakache, le titre ukrainien Forever, Forever [+lire aussi :
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interview : Anna Buryachkova
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d'Anna Buryachkova, Pet Shop Boys [+lire aussi :
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interview : Olmo Schnabel
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d'Olmo Schnabel, avec Dario Yazbek (le frère de Gael Garcia Bernal) er L’Homme d’argile [+lire aussi :
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interview : Anaïs Tellenne
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, qui marque les premiers pas à la réalisation de la jeune actrice belge Anaïs Tellenne.

Toute la sélection :

Orizzonti

A cielo abierto [+lire aussi :
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- Mariana Arriaga et Santiago Arriaga (Mexique/Espagne)
El paraiso [+lire aussi :
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interview : Enrico Maria Artale
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- Enrico Maria Artale (Italie)
Dans le vide [+lire aussi :
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interview : Mohamed Ben Attia
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- Mohamed Ben Attia (Tunisie/Belgique/France/Arabie saoudite/Qatar)
The Red Suitcase - Fidel Devkota (Népal/Sri Lanka)
Paradise is Burning [+lire aussi :
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interview : Mika Gustafson
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- Mika Gustavson (Suède/Italie/Danemark/Finlande)
The Featherweight - Robert Colony (États-Unis) 
Invelle [+lire aussi :
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- Simone Massi (Italie/Suisse) 
Hesitation Wound [+lire aussi :
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interview : Selman Nacar
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- Selman Nacar (Turquie/Espagne/Roumanie/France)
Tatami [+lire aussi :
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- Guy Native, Zar Amir Ebrahimi (Géorgie/États-Unis)
Sans coeur [+lire aussi :
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- Nara Normande, Tião (Brésil/France/Italie)
Una sterminata domenica [+lire aussi :
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interview : Alain Parroni
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- Alain Parroni (Italie/Allemagne/Irlande) 
City of Wind [+lire aussi :
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- Lkhagvadulam Purev-Ochir (France/Mongolie/Portugal/Pays-Bas/Qatar) 
Explanation for Everything [+lire aussi :
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interview : Gábor Reisz
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- Gábor Reisz (Hongrie/Slovaquie) 
Gasoline Rainbow - Bill Ross et Turner Ross (États-Unis) 
En attendant la nuit [+lire aussi :
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interview : Céline Rouzet
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- Céline Rouzet (France/Belgique) 
Housekeeping for Beginners [+lire aussi :
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interview : Goran Stolevski, Alina Ser…
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- Goran Stolevski (Macédoine du Nord/Pologne/Croatie/Serbie/Kosovo)
Shadow of Fire - Shinya Tsukamoto (Japon) 
Yurt [+lire aussi :
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interview : Nehir Tuna
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- Nehir Tuna (Turquie/Allemagne/France) 

Orizzonti Extra

Notre monde [+lire aussi :
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- Luàna Barjami (Kosovo/France)
Forever, Forever [+lire aussi :
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interview : Anna Buryachkova
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- Anna Buryachkova (Ukraine/Pays-Bas) 
The Rescue - Daniela Goggi (Argentine/États-Unis) 
Day of the Fight - Jack Huston (États-Unis) 
In the Land of Saints and Sinners [+lire aussi :
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- Robert Lorenz (Irlande) 
Felicità [+lire aussi :
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- Micaela Ramazzotti (Italie) 
Pet Shop Boys [+lire aussi :
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interview : Olmo Schnabel
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- Olmo Schnabel (États-Unis/Italie/Royaume-Uni/Mexique) 
Stolen - Karan Tejpal (Inde) 
L’Homme d’argile [+lire aussi :
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interview : Anaïs Tellenne
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- Anaïs Tellenne (France)

Orizzonti Courts métrages

Aitana - Marina Alberti (Espagne)
Sea Salt - Leila Basma (République Tchèque)
A Short Trip - Erenik Beqiri (France)
Et si le soleil plongeait dans l’océan de nues - Wissam Charaf (France/Liban)
Wander to Wonder - Nina Gantz (Pays-Bas/Belgique/Francia/Royaume-Uni)
The Meatseller - Margherita Giusti (Italie)
Dive - Aldo Iuliano (Italie)
Area Boy - Iggy London (Royaume-Uni)
Cross My Heart and Hope to Die - Sam Manacsa (Philippines)
In The Shadow of The Cypress - Hossein Molayemi, Shirin Sohani (Iran)
Bogotá Story - Esteban Pedraza (Colombie)
Sentimental Stories - Xandra Popescu (Allemagne)
Short Story - Wu Lang (Chine)

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(Traduit de l'italien)

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