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CANNES 2024 Prix

L’Œil d’or à Cannes pour Ernest Cole, Lost and Found et Les filles du Nil

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- CANNES 2024 : Les films du Haïtien Raoul Peck et duo égyptien Nada Riyadh - Ayman El Amir remportent ex aequo le prix du meilleur documentaire projeté au festival

L’Œil d’or à Cannes pour Ernest Cole, Lost and Found et Les filles du Nil
Les répresentants des gagnants Ernest Cole, Lost and Found et Les filles du Nil (centre, en bas) avec le jury de l’Œil d’or, présidé par Nicolas Philibert (© SCAM)

Piloté par la SCAM et distinguant le meilleur des documentaires projetés dans les différents sélections de la Croisette à l’occasion du 77e Festival de Cannes, le prix de L’Œil d’or, attribué cette année par un jury présidé par le réalisateur français Nicolas Philibert (épaulé par Diana Gaye, Elise Jalladeau, Francis Legault et Mina Kavani) a couronné deux films ex aequo : Ernest Cole : Lost and Found [+lire aussi :
critique
fiche film
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du chevronné Haïtien Raoul Peck (présenté en séance spéciale de la Sélection Officielle) et Les filles du Nil [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Nada Riyadh et Ayman El Amir
fiche film
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de Nada Riyadh et Ayman El Amir (un premier long dévoilé à la Semaine de la Critique).

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Les motivations du jury ?  Pour la production franco-américaine Ernest Cole, Lost and Found : "un film qui retrace le parcours d’un jeune photographe sud-africain du temps de l’apartheid. En 1967, alors qu'il n'a que 27 ans, Ernest Cole publie un livre sur les horreurs du régime de son pays, dont la parution le contraint à s'exiler aux États-Unis et en Europe, sans qu’il ne puisse jamais retourner dans son pays natal. À partir de quelques témoignages, mais plus encore, des propres mots de l’artiste et de l’extraordinaire travail photographique récemment retrouvé dans une banque suédoise, le cinéaste raconte les errances de cet artiste fragile et révolté, la solitude et le désespoir qui le consument lentement au point de lui faire abandonner peu à peu la photographie. Ce destin tragique et la façon dont il nous est conté avec les images et les propres mots d’Ernest Cole, nous a bouleversés."

Les filles du Nil "nous entraîne un village copte du sud de l’Égypte, sur les traces d’un petit groupe de jeunes filles qui se rebelle en formant une troupe de théâtre de rue. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses ou chanteuses, elles tentent de trouver leur place, défiant leurs familles et les traditions patriarcales de leur pays. Un film à la fois simple et lumineux, un film presque "mine de rien", qui nous donne à voir dans sa complexité le combat qu’elles mènent pour conquérir leur liberté et les remous que provoquent ce combat autour d’elles."

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