17/07/2024 - Le CNC soutiendra aussi le troisième long métrage de Héléna Klotz et les seconds longs d’Emmanuel Marre et de Camille Ponsin

Les réalisatrices Lise Akoka (à gauche) et Romane Gueret (© Marie Rouge/Unifrance)

Quatre projets ont été retenus au second collège (dédié au 2^e et 3^e longs métrages) dans le cadre de la troisième session 2024 de l’avance sur recettes du CNC. Parmi eux se distingue Ma frère qui sera le second long de Lise Akoka et Romane Gueret, prix Un Certain Regard à Cannes en 2022 avec Les Pires [+lire aussi :
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interview : Romane Gueret et Lise Akoka
fiche film] (également nommé aux César et au Lumière du meilleur premier film en 2023).

Scénarisé par les deux réalisatrices et Catherine Paillé (Les Magnétiques [+lire aussi :
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interview : Vincent Maël Cardona
fiche film], À l’abordage [+lire aussi :
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interview : Guillaume Brac
fiche film], Les ogres [+lire aussi :
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fiche film]), leur nouvel opus est une sorte de suite cinématographique de la web-série Tu préfères (2020). L’intrigue démarre à Paris, dans un quartier populaire du 19^e arrondissement. Shai et Djeneba ont 19 ans et sont copines depuis toujours. L’une est encombrée par une famille étouffante. L’autre par une trop grande solitude. Le temps d’un été, animatrices dans une colonie de vacances, loin des tours au pied desquelles elles ont grandi, elles sont officiellement responsables d’une tribu d’enfants de 6 à 10 ans. À l’aube de l’âge adulte, elles vont devoir faire des choix pour grandir et réinventer leur amitié. 

Au casting figurent Shirel Nataf (remarquée dans Petites [+lire aussi :
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interview : Julie Lerat-Gersant
fiche film] et Fifi [+lire aussi :
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fiche film]), Fanta Kebe (Tropic [+lire aussi :
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fiche film]), Zakaria Lazab et Mouctar Diawara (tous les deux révélés dans La mélodie [+lire aussi :
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fiche film]). Produit par Jean Dathanat et Pierre Grimaux pour Superstructure Films, Ma frère est coproduit par France 3 Cinéma et Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma. Préacheté par Canal+ et France Télévisions, le film sera distribué dans les salles françaises et est vendu à l’international par StudioCanal. Le tournage se déroulera du 1er août au 28 septembre dans la Drôme et à Paris.

Le CNC soutiendra aussi Celles qui parlaient tout le temps qui sera le 3^e long métrage de Héléna Klotz après L’Âge atomique [+lire aussi :
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interview : Héléna Klotz
fiche film] (Panorama de la Berlinale 2012, prix Jean Vigo et Grand Prix au festival Premiers Plans d’Angers) et La Vénus d’argent [+lire aussi :
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interview : Héléna Klotz
fiche film] (compétition Platform l’an dernier à Toronto). La production sera pilotée par Justin Taurand pour Les Films du Bélier.

Avance sur recettes également pour Notre salut qui sera le second long (et le premier en solo) d’Emmanuel Marre, en 2021 à la Semaine de la Critique cannoise avec Rien à foutre [+lire aussi :
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interview : Emmanuel Marre et Julie Le…
fiche film] (co-réalisé par Julie Lecoustre qui avait valu une nomination au César 2023 de la meilleure actrice à Adèle Exarchopoulos). Le pitch ? En septembre 1940, Henri Marre débarque seul à Vichy. Sans connaissances, il aspire à se faire une place dans le nouveau régime. Dans sa valise, son manuscrit politique autodidacte Notre salut qu’il entend faire publier. Henri veut aider à sauver la France de la débâcle, mais peut-être et surtout se sauver de sa propre débâcle… La production sera assurée par Alexandre Perrier pour Kidam avec les Belges de Michigan.

Enfin, le CNC appuiera aussi Les Furies, le second long (et le premier de fiction) de Camille Ponsin après le documentaire La combattante [+lire aussi :
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fiche film] (nommé au Lumière 2023). Écrit par le réalisateur et Jean-Baptiste Delafon, le scénario plonge au cœur d’une vallée reculée des Cévennes où une communauté de néo-ruraux vit en autarcie, ne s’interdisant rien et partageant tout. Comme dans les années 70, l’amour et la fraternité y sont les valeurs cardinales. Chacun y trouve sa place, son compte, son but. Tout le monde, sauf Anja. Enfant insaisissable et perturbée, elle va un jour fuir la communauté pour aller vivre à l’état quasi sauvage dans les bois alentour. Sa détresse, sa folie et sa fureur emporteront tout sur son passage : la communauté, les utopies et sa propre mère (qui pourrait être interprétée par Céline Sallette). La production est pilotée par Isabelle Madelaine pour Dharamsala.