War on Screen : "faites des films, pas la guerre !"
par Fabien Lemercier
- La 12e édition du seul festival de cinéma offrant une réflexion sur le conflit et ses conséquences se déroule en Champagne du 7 au 13 octobre
Alors que des batailles bien réelles endeuillent et enflamment actuellement plusieurs parties du le monde débute aujourd’hui la 12e édition de War on Screen (du 7 au 13 octobre), le seul festival de cinéma offrant une réflexion sur les conflits et leurs conséquences. Un événement ayant comme invité d’honneur Costa-Gavras (qui dispensera une masterclass) et qui présentera une centaine de films en vitrine à Châlons-en-Champagne, dont en ouverture Le Déluge [+lire aussi :
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interview : Gianluca Jodice
fiche film] de l’Italien Gianluca Jodice (dévoilé à Locarno, sur la Piazza Grande) et en clôture le compétiteur cannois La plus précieuse des marchandises [+lire aussi :
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fiche film] de Michel Hazanavicus.
Dix longs métrages sont en lice en compétition dont six de fiction avec la coproduction franco-germano-belge Rabia de Mareike Engelhardt (récemment distinguée par le prix Ornano-Valenti à Deauville), Berlin, été 42 [+lire aussi :
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interview : Andreas Dresen
fiche film] de l’Allemand Andreas Dresen (dévoilé en compétition à la Berlinale), Le Quatrième Mur [+lire aussi :
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interview : David Oelhoffen
fiche film] du Français David Oelhoeffen, Mexico 86 [+lire aussi :
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interview : César Díaz
fiche film] du Belgo-guatémaltèque Cesar Diaz (passé par le Piazza Grande à Locarno) et deux titres appréciés à Cannes, à Un Certain Regard : Les Damnés [+lire aussi :
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bande-annonce
fiche film] de l’Italien Roberto Minervini (qui a remporté le prix de la réalisation) et la production majoritairement européenne Le village aux portes du paradis [+lire aussi :
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fiche film] du Somalien Mo Harawe. S’y ajoutent quatre documentaires : le germano-américain Hollywoodgate [+lire aussi :
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bande-annonce
fiche film] de l’Égyptien Ibrahim Nash’at (présenté hors compétition à Venise), Interceptés [+lire aussi :
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fiche film] de l’Ukrainienne Oksana Karpovych (découvert au Forum de la Berlinale), Voyage à Gaza de l’Italo-français Piero Usberti et le titre d’animation français Le Parfum d’Irak de Feurat Alami et Léonard Cohen.
À signaler dans la section Perspectives les attractions cannoises Les graines du figuier sauvages [+lire aussi :
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interview : Mohammad Rasoulof
fiche film] de l’Iranien Mohammad Rasoulof, Limonov, la ballade [+lire aussi :
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interview : Jonathan Millet
interview : Pauline Seigland
fiche film] du Français Jonathan Millet, À son image [+lire aussi :
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fiche film] de son compatriote Thierry de Peretti et Rendez-vous avec Pol Pot [+lire aussi :
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bande-annonce
fiche film] du Franco-cambodgien Rithy Panh, mais aussi les documentaires Bye Bye Tibériade [+lire aussi :
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bande-annonce
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fiche film] de la Franco-algérienne Lina Soualem et Voyage au bord de la guerre [+lire aussi :
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interview : Antonin Peretjatko
fiche film] du Français Antonin Peretjako entre autres.
Le très dense menu de War on Screen inclut également une petite rétrospective baptisée "La guerre vue par… Frederick Wiseman", des séances spéciales pour la fiction immersive Champ de bataille de François Vautier (qui dispensera aussi une masterclass sur “Comment filmer la guerre en Réalité Virtuelle") et les deux premiers épisodes de la saison 2 de la série Sentinelles de Jean-Philippe Amar.
Le reste du très large programme se déclinera au gré des sections "Rock N’War/Art N’War" (avec les documentaires Dahomey [+lire aussi :
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fiche film] de la Franco-sénégalaise Mati Diop, Ernest Cole, photographe [+lire aussi :
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fiche film] du Haïtien Raoul Peck et Soundtrack to a Coup d’Etat [+lire aussi :
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interview : Johan Grimonprez
fiche film] du Belge Johan Grimonprez), "Mémoires partagées", "Conquête spatiale : entre progrès et propagande", "80e anniversaire de la Libération", "30 ans après le génocide Tutsi au Rwanda" et "Environnement naturel, paradoxes et urgences #3 - le néo-polar revenu d’ailleurs : eau et corruption".
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