email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

RENCONTRES Italie

Un goût pour l’Europe

par 

- A Rome distribution et promotion recherchent une nouvelle identité face aux changeantes situations politiques

«Aujourd’hui on a réalisé que les problèmes de distribution et de promotion des différentes cinématographies sont les mêmes pour tous». Angelo Barbagallo, président de l’API, l’association des producteurs Indépendants, qui depuis quelques jours fait partie de l’AGIS (Association Générale Italienne pour le Spectacle), exprime satisfaction à la conclusion de «Le goût des autres», rencontre internationale sur la circulation des films européens en Europe. Pour Angelo Barbagallo il s’agit donc d’«une réunion importante, parce qu’on n’a pas perdu notre temps en cherchant des solutions pour entrer dans le marché américain».
En soulignant l’importance d’une plus grande collaboration entre les Pays, la rencontre a mis en évidence le désir de tous d’améliorer réellement la circulation des films européens et, en portant sous les projecteurs les différentes cinématographies certaines plus en santé que les autres, a révélé la ferme volonté de s’affirmer aussi comme identité européenne.
«Dans les année ’70 l’identité nationale était décidément très forte – est intervenu Henning Camre du Danish Film Institute - mais les choses sont différentes maintenant, nous sommes à la recherche d’une nouvelle identité à cause des situations sociales et politiques qui changent. En réfléchissant sur cela nous avons fini par laisser un vide que le cinéma américain a été capable de combler, en produisant un nouveau ‘goût’».
Face au riche parterre composé par les professionnels du secteurs provenant des principaux Pays de la Communauté Européenne, les chiffres donnés ont révélée une situation plutôt critique sur la circulation transnationale des œuvres. Au Royaume-Uni les films européens non nationaux ne couvrent que 2 pour cent du marché, comme l’a expliqué Paul Brett du Film Council britannique, même si l’augmentation de ce pourcentage est l’un des objectif principaux de la nouvelle stratégie de l’Institut, tandis que la situation espagnole illustrée par Rodrigo Gordillo, représentant de la Feece (Federacion de Entitades de Empresarios de Cine de España) est bien plus complexe : «La présence des films internationaux est plus forte que celle nationale et à la croissance disproportionnée des salles ces deux dernières années (environ 3600) n’a pas correspondu une augmentation du public».
Mais un point de force de la production d’Europe, et donc de sa circulation, semble exister. C’est ce qu’a soutenu Giorgio Gosetti, directeur de Italia Cinema, agence pour la promotion du cinéma italien à l’étranger : «Les difficultés peuvent toujours être surmontées : l’une des caractéristiques des pays européens est la qualité des productions. Il faut donc travailler pour proposer une marque européenne qui soit avant tout synonyme de qualité».

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'italien)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy