20/09/2006

La première édition de la Fête du Cinéma de Rome (du 13 au 21 octobre) qui dévoilera son programme mardi prochain verrait la participation en compétition, selon nos informations, de la production française des Films de la Strada, L'héritage [+lire aussi :
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fiche film]. Réalisé par le Georgien Temur Babluani (Ours d'argent à Berlin en 1993 avec son dernier opus The Sun of the Wakeful) et son fils Gela Babluani qui a effectué l'an dernier une entrée fracassante dans la carrière avec son premier long métrage 13 - Tzameti [+lire aussi :
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interview : Fanny Saadi
interview : Gela Babluani
fiche film] (meilleur premier film à la Mostra de Venise 2005 - lire le Focus - et dont les droits de remake ont été achetés par Brad Pitt et sa société Plan B), L'héritage est distribué aujourd'hui dans les salles de l'Hexagone par MK2 Distribution.

Interprété par Sylvie Testud, George Babluani (fils et frère des précédents et héros de 13), Stanislas Merhar, Pascal Bongard et Olga Legrand, L'héritage (anciennement L'âme perdue du sommet) retrace les mésaventures de trois Français, Patricia (Sylvie Testud), Jean (Stanislas Merhar) et Céline (Olga Legrand) débarquant à Tbilissi pour prendre possession d'un improbable héritage, un château. Accompagnés de leur traducteur (Pascal Bongard), ils rencontrent dans le bus qui les conduit vers la montagne, un vieillard et son petit-fils (George Babluani) transportant un cercueil vide. Les deux hommes se rendent chez un clan ennemi où le grand-père doit être sacrifié pour que cessent les rivalités entre leurs familles. Les trois Français décident alors de s'immiscer dans le règlement de compte, équipés d'une caméra. Un scénario signé Temour Babluani qui explore les codes d'honneur transmis de génération en génération, qui dénonce l'irrespect culturel des touristes et qui dévoile une Georgie aux multiples facettes, de ses paysages fascinants aux contrastes violents entre luxe et pauvreté.

Produit par Les Films de La Strada pour un budget de 1,35 million d'euros, L'héritage a bénéficié d'une avance sur recettes de 400 000 euros du Centre National de la Cinématographie (CNC) et d'apports en coproduction de Premium Films et de Solimane Productions. Les ventes internationales sont pilotées par MK2 Diffusion.