RUE MAYSKAYA
synopsis
2015, dans la campagne biélorusse, l’élection présidentielle qui renouvellera, encore, le mandat de Loukachenko, se prépare. Kostia, lui, vient de fêter ses dix-huit ans. Le petit village de Krupki, où il passe le plus de temps possible lorsqu’il n’est pas à l’université de Minsk, est son territoire. En le suivant, la rue Mayskaya devient, grâce aux personnages qui l’habitent, une fenêtre ouverte sur la Biélorussie. On y croise des jeunes, avec leurs tentatives de se construire en gardant leurs rêves d’enfants, et les anciens, plus critiques, fatigués par ce que la région a traversé au fil du temps, de la Seconde Guerre mondiale à la catastrophe de Tchernobyl. Dans ce pays désenchanté, à travers le regard de Gabriel Tejedor, cette rue apparaît comme un havre de paix aux couleurs chatoyantes, entre les récoltes miraculeuses de myrtilles, les pique-niques dans l’herbe grasse et la petite église orthodoxe accueillante pour toute la communauté. Ici, un futur peut être imaginé pour Kostia et ses amis, grâce à la convivialité et l’entraide établies dans le voisinage et grâce à une vie commune, en toute simplicité.
| titre international : | Mayskaya Street | 
| titre original : | Rue Mayskaya | 
| pays : | Suisse, Biélorussie | 
| année : | 2017 | 
| genre : | documentaire | 
| réalisation : | Gabriel Tejedor | 
| durée : | 67' | 
| directeur de la photo : | Joakim Chardonnens, Franck Ravel | 
| montage : | Christine Hoffet | 
| producteur : | Xavier Derigo | 
| production : | IDIP Films | 




















